top of page
LES ALBUMS QUI ONT REVOLUTIONNES LE HARD ROCK ET LE METAL

 

Depuis maintenant quelques années nous avons pu voir sortir quelques chefs-d’ œuvre musical en matière de hard rock et de métal.

Nous avons recensées pour toi ; débutant dans le monde effrayant et extrême qu’est le métal, ou inconditionnel depuis la sortie du premier album de Metallica ; dix des meilleurs d’entre eux pour te créer une discothèque de rêve. Attention, âmes sensibles, s’abstenir.

 

 

The Number Of The Beast – 1982 – Iron Maiden

 

Avec ce troisième opus, la vierge de fer nous montre un autre visage. Le line-up est légèrement différents de celui apparaissant sur les albums Iron Maiden et Killers (premier et second disques du groupe). Dans The Number Of The Beast, ce n’est plus Di Anno qui tient le micro mais Bruce Dickinson, ayant précédemment officié dans The Samson (groupe de hard rock avec une sacrée tendance heavy métal).

Sur ce CD, on retrouve trois des titres les plus connus du groupe : The Number of The  Beast,  Run To The Hills,  et Hallowed be thy name, des incontournables lors des  concerts, que,  bien entendu, tout fan connaît par cœur (Pourquoi tous ces regards rivés sur moi tout d’un coup ?).

Sur chancun des titres, chaque musicien est au top de sa forme. Guitaristes virtuoses, Bassiste et chanteur en état de grâce. On retient aussi la FORMIDABLE intro de batterie au début de Run To The Hills. C’est pourtant le dernier album sur lequel apparaîtra Clive Burr. Nicko Mc Brain le remplacera sur tous les autres albums du groupe.

 

 

Ace of Spades - 1980 - Motörhead

 

Bon, ben que dire ? C’est Motorhead quoi ! Ca défonce tout sur son passage, purement et simplement. Si je devais choisir une façon de devenir sourde, ce serais en écoutant ce groupe. LA voix de Lémy est puissante sans que pour autant cela devienne désagréable et gavant. Côtés orchestration, tous y est ! Les guitares sont déchirantes, la batterie transcendante, et la basse unique en son genre. La saturation que Lemmy ajoute à sa Rickenbaker s’accorde parfaitement à sa voix et à sa personnalité : franche, assumée et unique.  Lemmy nous manque, et nous manquera toujours. Il manquera aussi aux générations futures qui seront déçu de ne pas avoir pu le voir beugler derrière son micro.

Difficile maintenant, d’écouter ‘Till The End, sans avoir un sacré pincement au cœur…

 

 

Master Of Puppets -1981- Metallica

 

Si tu veux comprendre pourquoi Metallica fait partie du Big Four, je pense qu’il faut simplement que tu écoutes cet album pour répondre à cette question. Ces mecs sont des virtuoses. Quand on pense qu’une simple annonce dans un magazine au nom totalement inconnu à donner naissance à un groupe pareil franchement je dis BRAVO !

Toutes les chansons sonnent bien et s’enchaînent à la perfection. C’était encore notre regretté Cliff Burton à la basse à cette époque-là et croie moi, il nous clou sur place avec ses riffs en béton armé ! Ses lignes de basse s’accordent parfaitement avec la batterie. Rajoute la guitare par-dessus et là tu peux t’éclater pendant des heures à headbanger à t’en décrocher la tête tellement c’est intense. Un esprit sombre colle à la peau de cet album et au groupe. Tu as envie d’écouter Disposable Heroes en boucle et tu voudrais jouer l’intro de Master of Puppets à la basse durant des heures. C’est normal, je suis aussi passée par là. J’aimerais pouvoir te dire que ça te passera, mais désolée pour toi, je ne suis pas sure que ça arrivera un jour. Tu es sous l’emprise d’un groupe totalement génial ! Je pense qu’il y a pire, non ? il ne te reste plus qu’à combattre le mal par le mal… MASTER, MASTER !!!

 

 

Long Live Rock n’ Roll -1978- Rainbow

 

C’est le dernier album sur lequel apparraît Dio avant de rejoindre Black Sabbath. Le petit gars donne de la voix sur absolument toute les chansons de l’album qui, elles sont toutes prenantes, même si, la fin du disque et un tout petit peu (vraiment un tout petit petit peu) en dessous du reste de l’album, mais reste tout de même LARGEMENT écoutables.

Ici on a le droit à un hard rock pur et dur qui ne demande qu’une chose : en refaire. Et t’en mieux pour eux car on en redemandera toujours.

L’intro  du regretté Cozy Powell sur Kill The King est juste magique.

Les solos de guitare de Blackmore sont plus inspirés que sur les précédents albums.

C'est un album à écouter et réécouter sans fin !

 

 

Holy Diver -1983- Dio

 

Après Rainbow et Black Sabbath, Dio se décida à sortir son premier album sous son propre nom et croie moi ça envoie du lourd ! Ce disque à la particularité d’être le meilleur album sortie par ce chanteur, qui, pour beaucoup, est un des meilleurs du siècle. Pourtant il y en a eu des albums hallucinants sortis par Ronnie mais celui-là, c’est de la dynamite ! Entre hard rock et heavy metal, le chanteur est bien épaulé par des musiciens débarquant de Black Sabbath et de Rainbow. (Notamment notre regretté Jimmy Bain.)

Tous l’album est excellent, que ce soit Stand Up And Shout, Holy Diver, ou même Don’t Talk To Strangers (qui, je dois dire est plutôt surprenante)  sans oublier Rainbow in the Dark. Je pourrais mettre le track listing de l’album dans cette phrase.

Dio a visé juste pour son coup d’essai. Coup de chance ou talent, la question ne se pose même plus. Moi, en tout cas, je ne suis pas peu fière d’avoir ce patch sur ma veste !

 

 

Appetite For Destruction -1987- Guns N’ Roses

 

Appetite For Destruction, c’est un album électrique sur un plateau en argent que nous offre les Guns. On connaissait la capacité d’Axl Rose à monter dans les aigus mais ici, sérieusement, on est gâtés. Le génie de Slash n’est pas à remettre en cause, pas moins que ceux de tous les autres membres du groupe. Chacun apporte ce qu’il faut là où il faut. Des lignes de basse complétant parfaitement les parties de guitares, rythmiques comme solistes. Les parties de batteries sont puissantes mais restes mélodiques. Axl donne le meilleur de lui-même en matière de puissance et de hauteur des notes sans pour autant devenir désagréable pour les petites oreilles sensibles.

J’ai écouté cet album sur cassette puis sur CD ensuite, honnêtement j’ai vraiment préférée le son de cette dernière car il  est plus agréable et chaud, plus rock n’ roll quoi. Tout ça est, je pense, une question de gouts.

 

 

 

Nevermind -1991- Nirvana

 

Amateur de grunge et de hard rock, c’est par ici ! Nevermind, c’est l’album rock de référence. C’est celui qui a fait de Nirvana, le plus gros groupe de grunge de tous les temps, et de Kurt Cobain, un héros. Derrière cette voix rageuse, et d’une puissance enflammée, on ressent tous de même une fragilité déjà quatre ans avant le drame… On entend la volonté de tous les membres du groupe à faire de chaque chanson le titre parfait. C’est choses faîtes. Breed, Territorial Pissing et Lounge Act font tous exploser grâce à une énergie et à une intensité quasi-inhumaine ! Les cœurs fragiles devront s’abstenir. Dave Grohl et Krist Nosovelic veulent satisfaire les ados ayant besoin de violence et prennent un malin plaisir à maltraiter les oreilles de leurs parents grâce à leurs rythmiques endiablées.

C’est sur ce disque qu’apparaît Smell Like teen Spirit, la chanson fait headbanguer les trente millions de personnes qui ont acheté de CD.

Pour la petite anecdote (et pas des moindres), après une discussion arrosée, un ami de Kurt avait écrit sur un mur : « Kurt smells like Teen Spirit » (Kurt sent le Teen Spirit). La phrase inspira Cobain qui ne savait pas que Teen Spirit était une marque de déodorant. On remercie les créateurs de ce déodorant pour nous avoir permis d’hurler comme Kurt Cobain grâce à celui-ci.

Et puis il difficile de passer à côté de cette pochette très mignonne même si, elle en a fait rougir plus d’un. Soyons fous, disons-le, Nirvana nous a fait un beau bébé.

 

 

Paranoid -1970- Black Sabbath

 

Là, on est aux racines du heavy metal. La voix d’Ozzy s’accorde parfaitement à Black Sabbath. L’orchestration est simple, propre et posée sans pour autant devenir ennuyante.

On ne réalise pas forcément à quel point cet album est génial dès la première écoute. Chaque chanson à son charme et s’enchaîne très bien

Planet Caravan enchantent tout le monde grâce à son petit air jazzy et mélancolique tout comme Rat Salad même si le titre n’est pas forcément attirant. On peut d’ailleur retenir un solo de batterie qui, il faut le dire, n’est pas dégeulasse du tout.

L’album est composé à 70 % d’instrumental. Peut-être que cela déplaira à certain et en enchantera d’autre. Tout dépend de vous.

Il faut se repasser le CD plusieurs fois pour réaliser à quel point il est riche. Sans oublier que Black Sabbath est tout de même un pionnier dans le monde du hard rock et du heavy metal.
Si je devais trouver un mot pour décrire cet album ce serait diabolique. Ecoutes, tu verras.

 

 

 

Reign In Blood – 1986 – Slayer

 

Une des conditions pour écouter cet album, c’est avoir le cœur bien accroché. Si tu veux de la violence, tu en as grâce à Slayer.

Le groupe à un son immédiatement reconnaissable. Les guitares vous font saigner les oreilles pendant que la batterie et la basse s’amuse à t’enfoncer un couteau dans le dos. Araya n’essaye pas non plus de te calmer  grâce à de douces berceuses. Non, il préfère largement nous transpercer avec des cris qu’il sort du plus profond de lui-même comme sur Angel Of Death et Postmortem pour ne citer que ces deux chefs d’œuvres.

En plus d’aborder des thèmes « classiques » moyenâgeux, le groupe ose parler de ce que pouvait subir les déportès à Auwschitch.

Chaque solo de guitare est unique et est parfaitement placé dans la chanson (même si certaines personnes les jugeront totalement bordélique (même si, nous fans de métal, savons que ce n’est pas le cas))

De toute façon, quoi que l’on fasse, on aura toujours envie d’headbanguer au point de s’autodécapiter en écoutant cet album… Quoi que l’on fasse…

bottom of page